Ma pratique
Psychothérapie et psychanalyse
Je remercie ici les partenaires médecins généralistes pour leurs questions franches quant aux conditions d'indication de la psychothérapie et de la psychanalyse comme traitement curatif:

« Quels sont les critères cliniques pour entrer en psychothérapie ou en psychanalyse? »
L’appel à un psychologue clinicien, un psychothérapeute ou un psychanalyste, qu’il découle d’une décision mûrement réfléchie, d’un besoin inexpliqué, ou qu’il soit la conséquence d'un sentiment d’urgence, est un acte accueilli sérieusement par le clinicien qui y répond. L’indication d’une entrée en psychothérapie ou en psychanalyse est donnée par l'être lui-même dès lors qu’il souffre, qu’il a envie de se sentir mieux vivre, de savoir, et de construire son existence.
La psychothérapie et la psychanalyse sont donc des traitements qui s’adressent à l’être humain en souffrance, psychique, corporelle ou organique, ayant le désir de ne plus souffrir.
« Faut-il un certain niveau social et intellectuel pour suivre ces traitements ? »
Financièrement, grâce à l’engagement du désir du clinicien, du patient ou du psychanalysant, la psychothérapie et la psychanalyse peut être envisagée pour toutes personnes, quelques soient sa situation sociale et ses ressources.
Ainsi, le dispositif CPP - Consultation Publique de Psychanalyse, permet de recevoir aussi, des étudiants, des personnes en situation précaire, dans l’impossibilité de travailler pour cause de maladie, de perte d’emploi ou de symptômes invalidants.
Le nombre de séances n’est pas limité.
Cliniquement, la technique de l’association libre des pensées, sur laquelle repose la psychothérapie et la psychanalyse, offre une place en cure à chaque personne qui a le désir de traiter sa souffrance. Je reçois ainsi à mon cabinet, des personnes de tout horizon culturel et sociale. Un voeu qui m’était cher en m’installant en libéral.

« Quelles sont
vos spécialités ? »
Des spécialités j’en ai plusieurs: mafé, blanquette, tiramisu aux fraises et baba à l'ananas! J’ai bien les recettes en tête et je rajoute ma petite touche personnelle.
Dans la clinique, des recettes il n’y en n’a pas.
Même quand les symptômes sont semblables, l’individu reste singulier: le vivant entraîne inéluctablement une variabilité, qui rend chaque être unique et incomparable, et par conséquent, sa cure également.
Comment se dire psychologue spécialisé? Il y aurait-il une recette clinique pour chaque symptôme ou diagnostic?
Qu’il s’agisse de dépression, d’abus sexuel, de douleurs chroniques, d’émétophobie ou de trichotillomanie, les symptômes qui en découlent peuvent être similaires, les ressentis restent individuels, singuliers, uniques selon l’histoire de chacun, les pensées associées, les mots utilisés pour les signifier.
Plutôt que de me dire « spécialisée » , je peux aborder ce qui spécifie ma pratique clinique.

« Les spécificités de ma pratique »
- La pratique de la psychothérapie : j’exerce à partir de cette méthode pour permettre à toutes personnes en souffrance, quelque soit sont symptôme, quelque soit son âge de mieux vivre en dénouant ce qui fait souffrir.
- Une approche psychanalytique qui reconnait le symptôme comme un guide menant à la vérité de ce qui fait souffrir, et à la voie d’en être soulagé.
- Un engagement clinique et éthique à recevoir en libéral toutes personnes en souffrance sans discrimination de moyens financiers ou d’origine socio-culturelle.
- Une disposition à recevoir rapidement en rendez-vous une demande de traitement.
- Une formation avec l'association psychanalytique du RPH qui enseigne rigoureusement la guidance des cures psychothérapiques et psychanalytiques , l’accueil de l'urgence psychologique, le travail d’écriture et de présentations cliniques au travers des publications et des colloques.
- Une poursuite d'études jusqu’au doctorat est aussi mon choix d’une formation continue et sérieuse.